LES LIBERTÉS INDIVIDUELLES

Publié le par N.L. Taram

Les atteintes aux libertés individuelles se multiplient.

 

Après le ministre de la santé qui « fait la chasse aux vendeurs de plat », en août 2016…

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Après l’ancien ministre de l’Éducation et ancien président de la commission de l’Éducation de l’assemblée de la Polynésie française qui confond le « Droit de réserve » des fonctionnaires avec le « Devoir de réserve », en novembre 2014…

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Même chose pour la majorité des représentants à l’assemblée de Polynésie, le 5 octobre 2010

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Idem le 1er octobre 2010

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Un ancien ministre de l’instruction, oups ! de l’éducation ! (je croyais que l’éducation était le rôle des parents) qui imposent le port de l’uniforme aux collégiens, en août 2012

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Voilà du nouveau aujourd’hui :

MAHINA – LA VENTE DE BONBONS ET DE FRITES INTERDITE AVANT 8 H 30

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Afin d’améliorer l’équilibre nutritionnel des produits proposés aux enfants et dans le cadre du programme territorial de lutte contre l’obésité (Tama’a tano noa – Vie saine, poids santé), la mairie va mettre en place une convention avec les roulottiers et les commerçants qui occupent la zone.

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Là encore, c’est le rôle des parents et non pas celui du maire !

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Tahaa bannit le pain des cantines scolaires

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La cuisine centrale de la commune de Tahaa prépare quotidiennement environ 760 repas et livre sept écoles tout autour de l'île. Céline Temataru et son conseil municipal souhaitent remplacer le pain par du manioc ou de taro.

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Les libertés individuelles sont très souvent transgressées par les textes de loi, par exemple :

 

- La ceinture de sécurité - Maintenant, je suis obligé de m'attacher très souvent, sinon je risque une forte amende. On se demande bien pourquoi, puisque je suis le seul concerné et que cela n'empiète pas sur la liberté d'autrui.

 

- Le casque - Pendant mes cinq années d'armée, j'ai rarement porté un casque. Maintenant dans certaines occasions, je suis obligé d'en porter un, car soit je me fais virer de l'endroit où je suis (chantier, entreprise), soit je risque une forte amende (deux roues). On se demande bien pourquoi, puisque je suis le seul concerné et que cela n'empiète pas sur la liberté d'autrui.

 

- Inscription sur les listes électorales - Jusqu'à l'âge de 35 ans, je ne me suis pas fait inscrire sur la liste municipale des électeurs. Maintenant c'est "obligatoire" à partir de 18 ans. On se demande bien pourquoi, puisque la personne est seule concernée et que cela n'empiète pas sur la liberté d'autrui.

 

La question alors sans cesse reposée est la suivante :

« Doit-on porter atteinte aux libertés pour assurer une bonne organisation de la société et pour combattre avec plus d'efficacité la violence qui la met en péril, ou bien doit-on au contraire s'efforcer de garantir ces libertés pour éviter une dégradation irrémédiable ? »

http://www.juripole.fr/Barreau/Discours/Heniqui.php

 

Concernant l'obligation du port d'un système de sécurité individuel, le législateur justifie ces lois par le coût des soins portés aux accidentés, ces soins étant à la charge des cotisants des caisses sociales (SS, CPS). Dans ce cas, le législateur devrait interdire la consommation d'alcool, de tabac, de boissons sucrées (diabète), de matières grasses (obésité), de cochon et de bovidés (cholestérol)... les deux roues devraient être interdit (ce sont les 1ères victimes des accidents), idem pour les piétons, les sports à risques,... Quant au travail, une des première cause de maladie (accidents, maladie professionnelle), Coluche disait "Le travail c'est bien une maladie, puisqu'il y a une médecine du travail"

 

Les atteintes aux libertés individuelles sont généralement légitimées par les lois ; mais elles peuvent être aussi abusives. Car si ces lois servent à protéger la société, certaines servent à protéger l'individu, même contre son gré.

 

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Libertés individuelles et collectives

 

La liberté est un des droits imprescriptibles de l’homme. Une définition de la liberté, c’est le droit de faire tout ce que les lois permettent, sous réserve de ne pas porter atteinte aux droits d'autrui.

Les libertés principales sont définies en France dès le 26 août 1789 dans la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen puis complétées en 1948 dans la Déclaration universelle des droits de l'homme

On distingue souvent les libertés individuelles et les libertés collectives :  la liberté individuelle est exercée par une seule personne, tandis que la liberté collective est exercée par plusieurs personnes.

Les libertés sont reconnues à tous, mais leur usage ne peut être illimité. L’exercice d’une liberté ne doit pas porter atteinte à la liberté des autres, à la dignité de la personne, à la santé et à l’ordre public. Ainsi, on a prévu des limites à l’exercice des libertés, et la loi prévoit des sanctions en cas d’abus de ces droits.

La liberté, ce n’est pas la liberté de faire n’importe quoi n’importe où !

 

Source : Ministère de la justice - Lexique

 

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Catallarchiste

 

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La justice et la non-intervention :

Cette philosophie de la non-intervention que j’ai faite mienne consiste à refuser toute forme de planification sociale ou économique, et même au-delà (écologique, agraire). La plupart des maux de nos sociétés sont dus à la volonté de la plupart d’entre nous d’intervenir dans la vie économique et politique autrement qu’individuellement, afin d’imposer des règles collectives, qui en fait n’ont rien de collectives, puisqu’elles proviennent non pas d’un consensus ou d’une unanimité, mais uniquement de l’avis d’un seul individu ou d’un groupe minoritaire d’individus. Toute règle collective autre qu’intrinsèque est donc nécessairement une coercition, et est génératrice de déséquilibres et de conflits.

A l’inverse, l’absence de règle collective laisse le champ libre à la moindre petite étincelle d’initiative, d’autodétermination, de distinction, de confrontation, de rivalité, de concurrence, de contrefaçon, de mimétisme, de coopération, d’association, d’échange, de partage, etc.. Chaque personne est à la fois un pouvoir et un contre-pouvoir, chaque acte est à la fois une action et une réaction. Et par un jeu de rétroactions, positives ou négatives, cette liberté permet l’émergence d’un « ordre », d’un équilibre contingent : chaque acte est naturellement mis en balance par un autre, qui rétroagit, la coopération mettant en balance la rivalité, l’échange mettant en balance l’appropriation, etc.. Et plus la diversité des acteurs et de leurs stratégies est grande, plus l’équilibre contingent qui en résulte est effectif. Cet équilibre, cet ordre contingent, est la justice même. Et cette justice n’est pas une loi universelle que nous devons respecter, mais une harmonie de l’absence de loi, dont nous devons simplement prendre conscience.

 

https://mutuellisme.wordpress.com/

Publié dans Liberté individuelle

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